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IMBROGLIO A LA FEDERATION BENINOISE DE FOOTBALL

Anjorin Moucharaf ne tirerait-il pas les ficelles?

La Fédération béninoise de football n’est pas au bout de ses peines ! Et pour cause l’instance faitière de gestion du cuir rond tend vers un régime de transition qui sera malheureusement dirigé selon les explications de certains férus du football par le président puisqu’il l’est toujours Anjorin Moucharaf. Quand ce dernier a annoncé sur le plateau de la télévision privé Golfe TV qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession à la tête de la FBF, les acteurs du football et les supporters ont simplement applaudi et ont vu en l’initiative du président Anjorin une décision de sagesse qui répond à l’aspiration du peuple béninois. Et dans leurs illusions, les amoureux du sport roi projettent déjà un bel avenir pour ce sport parce qu’ils ont estimé qu’une fois Anjorin parti, un nouveau souffle sera insuffler à la Fbf pour réveillé le football de sa torpeur. Ce qui n’est pas impossible seulement que jusque là ces attentes sont encore à l’étape de rêve. L’assemblée générale qui doit pourvoir au remplaçant du président renié par les férus du cuir rond a donné un verdict qui donne aujourd’hui lieu à contestation. L’honorable Augustin Ahouanvoebla qui est sorti vainqueur avec une différence d’une voix contre son challenger Bruno Didavi 24 contre 23 n’aurait pas recueilli la majorité requise pour occuper le poste de président de la Fbf. Et les embrouilles ont commencé quand la Fédération internationale de football association (Fifa) a fait remarquer qu’il faudrait une majorité de 25 délégués pour le vainqueur. Pendant que le débat majorité simple et majorité absolue est en cours, le président supposé mal élu défend son poste et prend service sans le président sortant Anjorin Moucharaf qui n’était même pas là pour rendre le tablier à son successeur. C’est comme si le président sortant d’une façon ou d’une autre savait que la prise de service ne durera que le temps d’un feu de paille mais certainement joue aussi sa carte de soutien à Bruno Didavi que les observateurs du football indexent comme l’ombre de Anjorin contre Ahouanvoebla qui a joué au rebelle pour se faire une image de rupture avec le bureau de son ami Anjorin qu’il a soutenu jusqu’au bout pendant qu’une majorité de membres avaient démissionné dans le temps. Telle une guerre de personne en sourdine, Anjorin partira mais tout porte à croire qu’il ne laissera non plus sa place à un enfant rebelle tel Ahouanvoebla mais plutôt à un enfant prodige tel Didavi. La direction du vent après l’invalidation de l’élection du 24 août dernier semble lui donner raison dans la mesure où l’assemblée sera convoquée de nouveau pour reprendre le processus d’élection de l’équipe qui va diriger le football après lui. A cette étape des choses, les observateurs projettent déjà un échec pour Augustin Ahouanvoebla et l’ascension de Bruno Didavi si cela ne tienne à deux délégués de plus sur le score de la première élection. Les tractations vont actuellement bon train des deux cotés de toute façon pour créer une fois de bon la différence selon les nouvelles règles de la Fifa qui insiste sur une majorité de 25 voix pour le vainqueur. Dans la dernière correspondance en date du 29 août de la Fifa il est même notifié qu’en cas de non obtention de la majorité requise, il faudra organiser un deuxième tour et sera déclarée vainqueur la liste ayant obtenu le plus de voix. Ce qui remet Ahouanvoebla et Didavi sur la ligne de départ à la reconquête du poste de président de la fédération béninoise de football. Seulement que dans l’ombre un candidat semble être le protégé du président sortant qui a laissé le football mais garde toujours entre ses mains la corde

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