Professeur Abel Babamoussa oriente les étudiants vers Lionel Zinsou pour consolider l’avenir

« Comprendre les enjeux de l’éducation et de l’emploi des jeunes dans la campagne électorale : rupture ou continuité ? ». C’est le thème qui a fait samedi l’objet d’une conférence publique animée par professeur Abel Rahamane Babamoussa dans les locaux de l’Ecole normale supérieure (ENS) de Nadjo à Porto-Novo.

Spécialiste des questions de l’éducation, l’interlocuteur des étudiants de l’ENS et de l’Injeps a partagé avec le monde estudiantin ce qui devrait constituer à son avis le point de repère pour les étudiants dans le choix d’un candidat pour les prochaines élections présidentielles.

Pour lui, les étudiants doivent juger les candidats selon leurs projets de société pour le secteur de l’éducation dans les 10 prochaines années. Ce qui relève deux questions essentielles. Faut-il rompre avec le système actuel ou continuer avec l’existant dans un processus d’amélioration pour mieux l’adapter aux besoins de compétences et de l’emploi au Bénin.

L’exposé que le conférencier a déroulé aux participants sonne claire sur le sujet. Une rupture indique par exemple que rien n’a été fait au cours des dix dernières années par le président Boni Yayi pour relever la qualité de la formation dans le secteur de l’éducation. Se basant sur des études et des chiffres, il a démontré comment depuis 2006 les investissements dans l’éducation ont augmenté avec une vision bien définie dans le plan décennal de développement du secteur de l’éducation. Les orientations données par le forum national sur l’éducation de 2007 couplé plus tard avec le forum de décembre 2014 ont ouvert des perspectives pour l’éducation béninoise.

Ces perspectives devraient constituer le repère pour le secteur de l’éducation les dix prochaines années. De là, quelle part d’innovation propose les candidats dans leurs projets de société ? Les innovations sont-elles en accord avec les réalités ? Une rupture est-elle nécessaire ? Pour proposer quoi de nouveau qui ne soit déjà envisager ? Autant de questions que les étudiants devraient chercher à répondre dans les idées défendues par les candidats au cours de la campagne électorale.

« Nos mécanismes sont très bons mais c’est la mise en œuvre qui pose problème » indique le conférencier qui mentionne qu’ « il y a espoir pour le secteur éducatif ». C’est pourquoi il faut de la continuité dans la réalisation des grands projets liés à l’éducation. Et qui pour réussir ces projets ? Abel Babamoussa donnant son avis indique que « Lionel Zinsou constitue une base solide pour consolider l’avenir » après les dix ans de Boni Yayi au service de l’éducation et de l’insertion des jeunes.